Selon le sondage d’Inforoute Santé du Canada de 2022, 57 % des Canadiens ont utilisé les soins virtuels dans les 12 derniers mois, principalement par téléphone (47 %), mais aussi par vidéo, par messages textes, courriels ou clavardage en ligne. Ceux qui ne les ont pas utilisés évoquent surtout l’absence de besoin médical (47 %), une préférence pour les consultations en personne (18 %) ou un manque de confort avec la technologie (4 %). La majorité des consultations virtuelles ont été offertes par un professionnel de la santé sans tiers privé (62 %), et dans 69 % des cas, le coût a été couvert par le régime public d’assurance maladie. Seulement 33 % des patients se rappellent avoir donné leur consentement pour l’utilisation des soins virtuels, et parmi ceux-ci, le consentement a été donné verbalement dans 61 % des cas. Malgré tout, 93 % affirment avoir compris suffisamment ou entièrement à quoi ils consentaient, témoignant d’une bonne compréhension générale des modalités.